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L’Académie de médecine affirme que l’épidémie d’atteintes pulmonaires aux États-Unis ne doit pas remettre en cause cet outil d’aide au sevrage tabagique.

48 morts, 2291 hospitalisations. L’épidémie de pathologies pulmonaires graves qui touche depuis plusieurs mois des vapoteurs aux États-Unis a semé un vent de panique. Jeudi, l’Académie Française de médecine a publié un communiqué pour remédier à cette "crise de confiance". Les Sages insistent sur "les avantages prouvés" et rappellent les "inconvénients indûment allégués de la cigarette électronique".

Depuis le mois de juin 2019, d’étranges cas d’atteintes pulmonaires se multiplient aux États-Unis chez de jeunes vapoteurs, en particulier au Texas, en Californie et dans l’Illinois. Les autorités sanitaires américaines ont rapidement porté leurs soupçons sur la cigarette électronique...Avant de faire machine arrière.

Elles penchent désormais pour un mésusage de l’objet. Les analyses montrent en effet que la plupart des patients ont utilisé des liquides contenant du THC (principale molécule psychoactive du cannabis) et de l’huile de vitamine E, achetés sur le marché noir, probablement frelatés. Une marque, Dank Vapes, est fréquemment citée.

 

Crise de confiance

Il ne faut «pas confondre le contenant nocif avec la toxicité du contenu», rappelle l’Académie de médecine. «Cette crise de confiance pourrait causer la mort de milliers de fumeurs alors que le tabac tue la moitié de ses fidèles consommateurs», s’inquiète-t-elle. D’après un sondage BVA réalisé pour l’association pro-vapotage Sovape en septembre, trois Français sur cinq pensent désormais que vapoter est au moins aussi dangereux que fumer, à rebours du consensus scientifique. «Il ne faut pas se tromper d’ennemi!», indique le communiqué.

"Cette crise de confiance pourrait causer la mort de milliers de fumeurs alors que le tabac tue la moitié de ses fidèles consommateurs."

-Académie nationale de médecine

Les fumeurs qui envisagent de passer à la cigarette électronique, «ne doivent pas hésiter», recommande pourtant l’institution, soulignant qu’il est «établi que la vaporette est moins dangereuse que la cigarette» . En outre, ce produit est mieux contrôlé en France qu’aux États-Unis: «les cigarettes électroniques relèvent de normes de qualité et de sécurité, à l’inverse des États-Unis» qui souffrent d’une réglementation «insuffisante».

Selon l’académie, l’efficacité du vapotage pour arrêter de fumer n’est plus à prouver. La Haute autorité de Santé l’avait affirmé en 2016, indiquant même que la cigarette électronique pouvait dans certains cas mieux fonctionner que d’autres substituts nicotiniques. Et en juin 2019, une étude de Santé publique France a montré qu’au moins 700.000 fumeurs ont décroché grâce au vapotage.

«Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d’un liquide à l’intérieur de la cigarette électronique. Les liquides contiennent, la plupart du temps, de la nicotine. En revanche, ils n’incluent pas de nombreuses substances dangereuses que l’on trouve dans le tabac, comme le goudron (cancérigène) ou le monoxyde de carbone (facteur de maladies cardiovasculaires). Mais la vapeur contient des particules fines qui pénètrent dans les poumons. Il y a de «nombreuses substances potentiellement toxiques», avait d’ailleurs conclu un rapport des Académies américaines des sciences publié en 2018.

Certes, remplir ses poumons des dizaines voire des centaines de fois par jour de substances chimiques vaporisées n’est assurément pas anodin pour la santé. Nul n’affirme le contraire et c’est pourquoi la cigarette électronique ne peut en aucun cas être recommandée à une personne qui ne fume pas. En revanche, pour les ex-fumeurs: les risques du vapotage sont incomparables à ceux du tabagisme.

 

Le 12/12/2019, Par Le Figaro, Cécile Thibert. https://www.sante.lefigaro.fr/

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